Il existe des questions qui restent un dilemme pour les non-initiés ou un doute pour les habitués.
Lorsque l’on veut faire l’acquisi,on d’un chien, on se demande forcément quels accessoires choisir pour
« l’attache » lors de la promenade : collier, harnais, laisse, longe, laisse enrouleur,...
Tout d’abord il est important de définir la fonc,on de ses différents accessoires :
- Le collier est présenté, selon les méthodes, comme un outil éducatif permettant de mettre en place un certain nombre d’exercices avec son chien. Mais il est aussi et surtout utilisé comme moyen d’attache lors des différentes sorties quotidiennes afin d’avoir la « maitrise » de son animale.
- Le harnais est de plus en plus utilisé pour des exercices éducatifs et pour les promenades, mais une de ses fonctions principales reste son utilisation pour le sport canin tel que : le chien de traineau, le pistage, ou encore plus extrême lors d’hélitreuillage.
- Enfin le moyen d’attache. Il existe des laisses courtes (moins de 1m), moyennes (plus de 1m jusqu’à 3m50), les longes (de 3m50 jusqu’à 10m et plus) et enfin les laisses enrouleurs (dont la taille varie). Cela permet au maître de contrôler son chien en laissant plus ou moins de liberté.
Mais tous ces accessoires sont-ils bons ou mauvais pour nos compagnons à quatre pattes ?
Il est admit depuis longtemps que le collier mal réglé peut serrer le cou du chien et qu’une fois en
tension avec la laisse celui-ci vient « tirer » sur les cervicales, sans compter la pression sur les différents
organes en présence : vaisseaux, trachée, œsophage, glandes thyroïdes.
Quand est-il du harnais ? Lui aussi peut offrir son lot de mésaventure tant il existe des modèles
différents : en Y, en T, en H, de traction, anti-traction .... Les réglages sont souvent fins, les types de
harnais ne sont pas forcément adapté à tous les gabarits, morphologies, et à l’usage que le maître veut
en faire. S’ils sont mal u,lisés et/ou conçus, ils deviennent une contrainte pour la locomo,on avec une
modification de la fonction de l’avant main (amplitudes, compensa,on, ...). Finissant par être néfaste
pour le chien créant des problèmes au niveaux des épaules, voir du coude, ou encore de l’entrée
thoracique avec la première côte et même au niveau des vertèbres dorsales.
Et la laisse dans tout ça ? N’est-ce pas déjà assez compliqué de faire son choix ? Et pourtant... Les laisses
courtes et moyennes offrent peu ou pas assez de liberté au chien, avec une mise en tension rapide et
fréquente de celle-ci répétant les tensions. Sans oublier que généralement la laisse possède une boucle
au bout pouvant, si le chien vous échappe, venir s’enrouler, se coincer autour d’une des pattes et créer
des lésions. La longe quant à elle offre plus de liberté au chien mais, là encore, pas forcément des plus
pra,que. Le chien pouvant s’emmêler et l’emmêler dans l’environnement avant qu’on ait le temps de
réagir. Enfin la laisse enrouleuse quant à elle, possède en plus l’inconvénient d’avoir un arrêt sec et
brutal.
Mais comment s’en sortir ? Dans un premier temps il faut bien comprendre que ce sont des accessoires
et non une solution de maîtrise ou « d’anti-traction » du chien. Dès son obtention il est important de
mettre en place une éducation adapté permettant d’avoir le contrôle de son animale : marcher au pied,
rappel, position mais aussi socialisation dans les lieux publics et avec les congénères. Donc la marche en
laisse s’apprend pour le chien et pour le maître. Des fondamentaux pas toujours facile à mettre en place
selon la race et les individus mais primordiale pour une vie plus simple. C’est alors que les différents
harnais, colliers et laisse retrouvent leur rôle fondamental de sécurité, le dernier recours si votre
compagnon n’a pas répondu aux différents ordres. Il faudra malgré tout veiller à choisir un matériel
adapté. Le harnais se choisi en fonction de la morphologie du chien et du modèle souhaité. Il faudra veiller à bien le régler et vérifier l’amplitude et
le fonc,onnement de l’avant main pour qu’elle ne soit pas
altéré (laisse relâcher et en tension).
A l’ISMOA nous apprenons les différentes conditions de survenue de lésions ostéopathiques types mais aussi de conseiller et d’orienter les propriétaires à ne pas commettre des erreurs.